• Rohingyas : l'émission Pékin Express prise en flagrant déni ….

    Birmanie : Pékin Express pris en flagrant déni ….

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pékin Express consacrait cette semaine son retour sur M6 pour une dixième saison. Très appréciée, l’émission fait néanmoins son come-back sur fond de grogne sur les réseaux sociaux. La raison ? L’étape birmane du jeu d’aventure passe très mal alors qu’au même moment une minorité ethnique, les Rohingyas, y  souffre de mesures de persécutions de la part des moines bouddhistes et des autorités du pays.

     

    Une scène de crimes...

    Les mots sont forts pour désigner l’ampleur de ce qui se joue dans la province de Rakhine[1] en Birmanie : nettoyage ethnique, déplacements forcés, persécutions, génocide….Les Rohingyas constituent une minorité  sur laquelle les extrémistes bouddhistes, loin de toute philosophie, et les autorités birmanes perpètrent tranquillement des massacres depuis 2012. Victimes d’exactions de toutes sortes, les Rohingyas, « une des minorités les plus persécutée au monde » selon l’ONU[2], souffrent en silence d’autant plus que les ONG humanitaires sont empêchées de leur venir en aide. Apatrides, victimes d’extorsions, dépossédés de leurs terres, travail forcé, impossibilité de se marier ou d’accéder à certains emplois, aux soins ou à l’éducation : voici le quotidien des Rohingyas sur fond de revendications à la pureté raciale côté bouddhiste. Dans de telles conditions, comment M6 a pu programmer une étape pour le jeu télévisé Pékin Express ?

     

    C’est évidemment cette question qui est au cœur de l’indignation ayant  élu domicile sur les réseaux sociaux. Sur internet, des associations comme Barakacity (association humanitaire fonctionnant selon l’éthique de l’Islam) ou des sites comme Al-Kanz alertent l’opinion publique - il n’est pas question d’interdire l’émission - par des campagnes d’information et d'appel au boycott mais incitent également la société à manifester courtoisement sa désapprobation à M6 quant à ce choix de la Birmanie en les contactant sur différents supports de communication. D’autre part, une pétition appelant cette fois à la suppression de l’émission a vu le jour sur le site Avaaz.org et compte plus de 28 000 signatures. De son côté le collectif  HAMEB (Halte au Massacre en Birmanie) a organisé un rassemblement de protestation devant le siège de M6 à Neuilly-sur-Seine. 

     

     

    The show must go on

    Du côté de M6, on est un peu gêné aux entournures. Gênés et curieusement distants par rapport à l’indignation soulevée à en juger par leur réponse :

    « Il est important pour nous d’être à votre écoute et de connaître votre opinion sur nos programmes. Pékin Express est un programme de divertissement qui n’a pas vocation à évoquer ou à cautionner le contexte géopolitique des pays traversés, quels qu’ils soient. Il permet de découvrir les cultures, les populations, les paysages et prône les valeurs d’échange et de partage entre candidats et habitants du pays. Voilà juste l’ambition de ce programme d’aventure qui n’a pour but que de faire rêver sans autre considération ».

    Quant à Stéphane Rotenberg, animateur vedette de l’émission, il se justifiait pauvrement au micro des Grandes Gueules sur RMC ce mardi 15 avril (vidéo) : "Et il y a encore deux ans on ne pouvait pas y aller, et les Birmans n’avaient pas le droit de recevoir des étrangers chez eux. Je peux vous dire qu’ils sont, dans la plupart des cas, je crois, ravis de voir des gens, enfin ravis d'accueillir des étrangers" ou encore « Ce pays n'a pas un système politique qui est comme les nôtres et il y a beaucoup de choses qui ne vont évidemment pas dans ce pays-là. On n’est pas une émission de news (…) c'est un programme de divertissement. (..) On fait beaucoup plus avancer les choses en faisant se connaitre les gens plus qu’en les ignorant... ». Le même animateur ne fait pas mieux chez Europe 1 : « Aller quelque part, ce n’est pas cautionner le régime. Vous allez aux Etats-Unis, vous n’êtes pas forcément pour la peine de mort. Vous allez à Cuba, vous n’êtes pas forcément pour le régime et les prisonniers politiques à Cuba» ignorant (ou feignant d’ignorer) qu’il compare des choses qui ne sont pas comparables. Qu’à cela ne tienne, il faut vendre du rêve.

     


    Étape de Pékin Express en Birmanie -Stéphane... par rmc 

     

    Avec la Birmanie, Pékin Express entre dans le « club de la banalisation illustrée ». Souvenez-vous cette photo d’Egyptiens sur la plage alors qu’en arrière plan la ville est à feu et à sang (image) …Après tout la vie continue, non ? Pas pour tout le monde, certes, mais tout cela a l’air si loin ! 

     

     

    Des Égyptiens sur la plage alors que le pays est à feu et à sang

     

    Si Pékin Express avait existé au moment du génocide rwandais, aurait-elle « tenté l’aventure » juste pour être cohérente avec son esprit d’ouverture et sa neutralité politique ? Il est permis de douter fortement concernant cette hypothèse, et avec raison. Cela aurait été, au-delà de la question de sécurité, un cruel mépris pour les victimes… On peut multiplier les exemples à l’envi : Pékin Express à New-York début octobre 2001 ? Une saison sur la route du textile au Bengladesh avec une étape au Rana Plaza alors qu’on vient tout juste d’enterrer les 1 138 morts de l’effondrement de l’usine ?[3] Cela paraîtrait assez glauque, convenez-en.  Mais alors qu’est-ce-qui empêche un raisonnement analogue par rapport à la Birmanie ?

     

    L’esprit de contradiction

    La Birmanie fait partie de ces problématiques internationales insupportables qu’on ne peut laisser dans l’oubli malgré les efforts inconsidérés des médias et des pouvoirs (économiques et politiques) pour les maintenir en arrière-plan, audiences et autres intérêts obligent  : Palestine, Centrafrique, Syrie, Egypte, Corée du Nord pour ne citer que les plus actuels. Pékin Express aurait-elle pu se jouer en Syrie ? Pékin Express a-t-elle seulement déjà envisagé une étape palestinienne ? Il est à gager que non. Étrange pour une émission qui sait si bien faire la part des choses et ne pas mélanger géopolitique et divertissement… L’incompréhension qui s’est exprimée sur les réseaux sociaux vient du fait que la persécution des Rohingyas se déroule encore en ce moment et que cette population n’a pas fini de souffrir. Il ne s’agit pas d’un événement passé ou sans gravité mais il est contemporain de l’émission. Un pas a été franchi et pas n’importe lequel.

     

    «Ce n’est pas une émission à message. On voit bien que c’est un appel à la tolérance permanente»Stéphane Rotenberg.

     

    Là où le bât blesse, c’est que la chaîne et l’émission ne cessent de défendre leur choix birman en utilisant des concepts et valeurs qui sont justement ceux que l’on aimerait utiliser en faveur des Rohingyas : tolérance, partage, humanité, rencontre, connaissance. Sacré paradoxe ! Nous retiendrons cette phrase extrêmement violente de l’animateur de Pékin Express tant elle est inadaptée aux circonstances : «Ce n’est pas une émission à message. On voit bien que c’est un appel à la tolérance permanente». D’autre part, l’insistance avec laquelle M6 et Pékin Express rabâchent qu’ils n’ont pas vocation à prendre position tombe à l’eau si l’on se souvient que l’an dernier Jackson Richardson avait été cruellement confronté au racisme aux Etats-Unis[4]  et que la production était assez largement revenue dessus lors des émissions de deuxième partie de soirée ou de fin de saison. Interviewé, Stephane Rotenberg dira même : « On a traversé quelques-unes des plus grandes dictatures du monde sans trop de problèmesMais ils n’avaient pas envie de voir des mecs avec des sacs à doc »[5]. Si ce n’est pas une critique directe, qu’on nous explique de quoi il s’agit…

     

    L’exemple venu d’en haut

    Malheureusement dans ce cas précis, l’exemple nous vient aussi de la sphère dirigeante. Comment notre président François Hollande peut-il se targuer d’être aux côtés du peuple Birman et prononcer une phrase à Aung San Suu Kyi, ambassadrice de la Birmanie et Prix Nobel de la Paix (!) telle que "Je réaffirme ici que la France soutiendra l'ensemble des acteurs de la transition démocratique en Birmanie […] pour que ce processus aille jusqu'à son terme (…) Ce processus, ce sont des élections libres (...) des libertés politiques, des libertés syndicales (...) la possibilité pour les minorités d'être respectées (...) la fin des régimes d'exception" [6] et oublier de réagir quand le processus est défaillant ?  Rappelons les termes forts du Prix Nobel de la Paix lorsqu’il a fallu prendre position : elle ne souhaite pas condamner les exactions perpétrées contre les Rohingyas car elle "ne pense pas que la condamnation apporte de bons résultats"[7], elle qui déclarait encore qu’elle "n’était pas certaine que les Rohingyas étaient Birmans"[8]

     

     

    Birmanie : Pékin Express pris en flagrant déni ….

    Photo : Aung San Suu Kyi et François Hollande à l'Elysée le 26 juin 2012 

     

    Au-delà de l’incroyable mépris induit par ces propos sortis de la bouche même de celle qui a connu les affres d’un régime autoritaire, serait-il concevable qu’aujourd’hui en France on ne condamne pas l’extermination des minorités juives d’Europe au XXème siècle simplement en apportant comme argumentaire : « la condamnation n’apporte pas de bons résultats » ou « je ne suis pas sûre qu’ils étaient Européens ». De telles phrases seraient susceptibles d’entraîner une lourde machine judiciaire ainsi que l’indignation générale, hommes politiques compris, à travers le monde.

    Le manque de réactions de nos dirigeants face à la problématique Rohingya a donc de quoi surprendre. Pourtant ces derniers ne sont pas à court de mots concernant l’Ukraine par exemple. Dans ce cas, les menaces de sanctions et les préparations à un conflit armé ne semblent nécessiter aucune prise de pincettes.

     

    Des intérêts supérieurs...

    Le manque de cohérence évident dans cette affaire (comme pour d’autres) provient essentiellement de la mise à distance du problème. Cela ne nous concerne pas directement donc il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Rien de tel que cette réponse détachée de la standardiste de M6 diffusée sur le site Islam&Info : « En termes d’éthique pour moi, en tant que standardiste … je suis désolée monsieur, ça ne m’empêche pas de dormir la nuit. Je fais mon travail, ça ne me concerne pas. Et je ne pense pas que votre action, si je peux me permettre empêchera, les gens de se faire massacrer en Birmanie. Voilà ce que j’en pense. Je pense que les réclamations n’ont aucun intérêt pour la population locale. Voilà ce que j’en pense ».

     

    Tout est formidablement bien résumé dans ces propos d’une femme qui est peut-être excédée de devoir répondre aux multiples réclamations et interpellations rendant son travail si cruellement concret,  de ceux, qui justement, se sentent concernés bien que faisant partie de « la population locale ». Tout d’abord, on peut être frappés de la question des intérêts qui émerge ainsi que la dissociation de l’être humain et de ses fonctions. Ainsi cette femme ne répond qu’en « tant que standardiste ». Pratique pour ne jamais se poser de questions.  A une autre échelle, c’est ce qui se passe avec François Hollande, lui qui à la tête de la « patrie des droits de l’Homme » se garde bien d’aborder les sujets qui fâchent avec Aung San Suu Kyi mais n’oublie surtout pas de mentionner que « tous les principes seront respectés » concernant…  Total qui est implanté en Birmanie ![9] Cela est d’autant plus étonnant que la France n’hésite pas à intervenir ailleurs, verbalement ou physiquement, qu’on l’appelle à l’aide ou non.

     

    La communautarisation du problème et le tri sélectif

    Autre élément qui ne saurait passer inaperçu et pouvant expliquer ce manque de considération envers les souffrances des Royingyas :  la France est un pays où le racisme touche particulièrement les Roms et… les musulmans selon un rapport annuel  de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme. Ce rapport indique que l’Islam est, en France, la religion la moins connotée positivement. Les Rohingyas constituent une minorité de confession … musulmane et que l’on ne cesse de désigner comme telle. Difficile de développer une quelconque empathie dans de telles conditions. Ajoutons à cela le formidable travail effectué par les médias et la classe politique depuis au moins le 11 septembre 2001[10] pour diaboliser l’Islam et inscrire les amalgames dans les esprits.

     

    L’univers médiatique concourt volontairement ou non à faire de cette indignation à propos des Rohingyas une histoire minoritaire, voire confessionnelle. On a tout simplement communautarisé le problème, notamment parce que l’interpellation vient effectivement de citoyens français de confession musulmane. Les sites d’information et médias dits communautaires s’étaient très  tôt emparés du sujet alors que nous n’en entendions pas parler ailleurs. Depuis, les médias traditionnels se sont rattrapés puisqu’on a pu voir que Reuters vient tout juste de recevoir le prix Pulitzer concernant des articles sur les persécutions en Birmanie.[11] Mieux vaut tard que jamais. Les grands médias se sont surtout rattrapés parce que la gravité de la situation et Internet les y avait quelque peu contraints et ne pas en parler aurait soulevé des problèmes de crédibilité.

    Ce traitement médiatique quelque peu lacunaire et terriblement sélectif a par exemple été soulevé, entre autres, par le journaliste Daniel Schneidermann sur son site « Arrêts sur images » dans le cas de l’attentat de Boston : « Ce n'est pas tout. Je suis l'enquête, minute par minute. Je sais que les cocottes-minute fatales étaient emballées dans un sac de nylon noir. Je suis informé. Parfaitement informé. En revanche, je ne sais rien des blessés et des morts des attentats de Bagdad qui, le même jour, ont fait 23 morts et près de 200 blessés en Irak. Pas grand-chose des morts du tremblement de terre iranien. Je ne sais pas s'il y avait sur place des héros, ou des enfants morts en embrassant leurs parents. Personne n'a pris soin de me le préciser » écrivait-il dans l’une de ses chroniques. Sur le site Contrepoints, on établissait un constat sans appel dans un article intitulé "Chronique d'une compassion sélective" : « Pour­tant, force est de consta­ter que la même vigueur émotionnelle n’a pas été déployée par les chantres de l’humanisme, si éloquents au sujet de l’attentat de Bos­ton. Les réseaux sociaux sont muets, et pour cause, les médias relayent l’information avec bien moins d’insistance, lorsqu’ils le font. Une telle dis­pa­rité a de quoi choquer ».

    Le même genre de phénomène se reproduit aujourd’hui encore avec l’histoire du naufrage d’un d'un ferry sud-coréen dont les victimes sont essentiellement des enfants et  dont le capitaine a abandonné le navire. Le Costa Concordia, bateau de croisière italien ayant également coulé l’an dernier, avait tenu en haleine les médias du monde entier et occupé les réseaux sociaux sur le même sujet quasiment jour et nuit. Pourquoi le naufrage coréen ne suscite pas le même intérêt ou la même émotion ? Pourquoi, pour un fait similaire, les réactions ne sont pas les mêmes ? La souffrance de ceux qui ne nous ressemblent pas ou qui ne partagent pas notre culture serait-elle moindre ? Posons-nous les bonnes questions.

     

    M6, Rotenberg , la standardiste : vous n’avez rien compris !

    Oui ils n'ont rien compris. Ou bien, ils ont décidé de mettre de côté toute morale et jeter leurs consciences anesthésiées aux orties. Dans l’affaire, leur professionnalisme en tant que média - il existe des programmes d’information et d’actualité dans la grille de la chaîne ainsi que des services dédiés -  est aussi passé à la trappe. Comment ont-il pu penser un seul instant que l’étape birmane n’allait pas susciter de réactions au sein de l’opinion publique ? Comment se fait-il qu'ils n'aient pas pris en compte les réactions éventuelles de leurs téléspectateurs (quelque soit leur orientation confessionnelle) ou celle des associations de défense des Droits de l’Homme dans le pays qui se targue d’en être le berceau ? Ces questions prennent un sens profond d’autant plus qu’au moment où débutait le tournage de Pékin Express (le 21 janvier dernier) des nouvelles assez inquiétantes des Rohingyas nous parvenaient ! 

    De tels manquements sont signe d’insensibilité, d’une indécence sans bornes, d'un déni de dignité et c’est bien cela que leur reproche la communauté des indignés. Elle leur reproche également de masquer une triste réalité derrière le rêve qu'ils vendent. Pékin Express fait office de vitrine au bénéfice du tourisme en Birmanie, masquant les cruautés d'un régime militaire et autoritaire envers toute une population.  L'émission est  heureuse de nous présenter des ethnies inconnues mais fait l’impasse sur celle dont on devrait justement se soucier ! Bien sûr, entacher la Birmanie, nouveau partenaire économique de la France, pourrait provoquer la naissance de quelques embûches qui viendraient se placer entre la chaîne et  ses propres partenaires, financeurs et annonceurs mais au final les consommateurs ce sont les téléspectateurs et le public, ne l’oublions pas. Si leurs consciences les titillent plus que chez M6, il ne suivront plus.

    D’autre part, la plupart des associations qui montrent Pékin Express du doigt aujourd’hui, bien que la critique soit forte, ne demande pas la suppression de l'émission mais demande à ce que la chaîne soit responsable, qu'elle fasse preuve d’éthique en mentionnant le fait que la Birmanie est actuellement en train de persécuter le peuple Rohingya. Ils  demandent d’être corrects face à des événements tragiques qui ont encore lieu. Ils ne comprennent pas ce choix si cruellement indécent de la Birmanie mais  laissent M6 porter ce fardeau. Ils interpellent simplement l’opinion publique sur quelque chose qui leur semble particulièrement choquant et sensibilisent la société au problème Rohingya. Si cela doit passer par un appel au boycott de l'émission et bien cela se fera. Le boycott a déjà fait ses preuves en termes de levier de pouvoir. M6 aurait dû y réfléchir à deux fois avant de foncer tête baissée en Birmanie. 

    Néanmoins, l’émission Pékin Express, quand bien même chahutée pour ce choix plus que malheureux de la Birmanie, aura eu le mérite de remettre involontairement les Rohingyas au menu du jour. C’est cependant très dommage que personne n’ait pensé à y envoyer Bernard de la Villardière avant Stéphane Rotenberg.

     

     

     - Mbarka BHM - 

     

    Royingyas : l'émission Pékin Express prise en flagrant déni ….

     

     

    [1] http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_d'Arakan

    [2] Article de RFI : http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20120802-birmanie-apres-junte-poursuit-atrocites-contre-minorite-rohingyas/

    [3] Un article sur Ouest France : http://www.ouest-france.fr/bangladesh-le-triste-anniversaire-de-la-catastrophe-du-rana-plaza-2104227

    [4] Jackson Richardson et le racisme ordinaire aux Etats-Unis : http://teleobs.nouvelobs.com/people/20130605.OBS2018/pekin-express-jackson-richardson-confronte-racisme-ordinaire.html

    [5] Interview de Stéphane Rotenberg dans « Toute la télé » : http://www.toutelatele.com/pekin-express-les-equipes-de-production-interdites-de-sejour-aux-usa-48357

    [6] Le 26 juin 2012 , article du journal Le Monde : http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/06/26/paris-deroule-le-tapis-rouge-pour-l-icone-birmane-aung-san-suu-kyi_1724936_3216.html

    [7] « When Aung San Suu Kyi was recently here in London, feted on every hand, she was asked about the persecution of the Rohingya, the Burmese Muslims. She replied, “I’m not sure they’re Burmese.” dans l’article suivant : http://www.nybooks.com/blogs/nyrblog/2013/jul/24/burma-despots-and-laughter/

    [8] «  I am not condemning because I have not found that condemnation brings good results.” Dans l’article : http://www.theguardian.com/world/2013/nov/27/suu-kyi-asylum-burma-australia-rohingya

    [9] http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/06/26/paris-deroule-le-tapis-rouge-pour-l-icone-birmane-aung-san-suu-kyi_1724936_3216.html

    [10] Attentats du 11 septembre 2001 qui ont détruit les deux tours jumelles du World Trade Center à New York.

    [11] Des reportages sur les Rohingyas récompensés : http://www.saphirnews.com/Prix-Pulitzer-des-reportages-sur-les-Rohingyas-recompenses_a18726.html

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    « Interview de Sami KdhirVIDEO : Reportage de France 24 sur la situation des Royingyas en Birmanie (12 min) »
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  • Commentaires

    1
    Vanessa
    Vendredi 19 Juin 2015 à 20:32

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